Princesse101

RER A

Fesse. Contre Cuisse. Contre dos. Contre bras. Contre fesse. Contre main. Contre vitre. Contre ventre. Contre dos. Contre cuisse. Contre sac. Contre fesse. Contre bras. Contre rampe. Contre corps. C'est vendredi soir, dans le RER A. 

 

Ils sont là, mais ils ne sont pas là. Ils sont l'un dans la bouche de l'autre. Indifférents à la foule compacte et comprimée, cahotée et humide, épuisée et étouffée... ils s'embrassent. Goulûment. Ils sont perdus dans les corps, en corps à corps. Je ne vois que leurs deux têtes qui dépassent, au loin.

Il a de la buée sur ses lunettes, mais ses yeux sont fermés, ouverts sans doute sur un autre monde. Le monde où plus rien ne compte, que la bouche de celle qu'on embrasse. Elle a les cheveux en bataille, et le souffle court. Plus rien n'est important pour ces deux. Ni les freinages intempestifs, ni les longs arrêts imprévus dans le tunnel sans fin entre Auber et Chatelet. 

 

Fesse. Contre Cuisse. Contre dos. Contre bras. Contre fesse. Contre main. Contre vitre. Contre ventre. Contre dos. Contre cuisse. Contre sac. Contre fesse. Contre bras. Contre rampe. Contre corps. C'est vendredi soir, dans le RER A. 

La foule s'impatiente dans le noir. Quelques insultes fusent. Quelques impatients trépignent. Quelques silencieux se résignent.  Immobilisés dans la foule compacte, les passagers sont changés en statue. Seuls les yeux voyagent. Vers les amoureux. Vers ces langues avides et ces yeux fermés. Vers ces bouches qui s'avalent et ces baisers en apnée. Qui commencent à mettre mal à l'aise. Les sourires complices se changent en mimiques outrées. Il y a des limites. Même dans le RER A. Apparemment. 

 

Fesse. Contre Cuisse. Contre dos. Contre bras. Contre fesse. Contre main. Contre vitre. Contre ventre. Contre dos. Contre cuisse. Contre sac. Contre fesse. Contre bras. Contre rampe. Contre corps. C'est vendredi soir, dans le RER A. 

 

Par les blogueurs, pour les blogueurs : Golden Blog Awards, Paris 2010

Pas spécialement fan des classements, je suis spécialement fan de blogs, et admire de nombreux blogueurs et blogueuses pour le travail et le plaisir manifestes qu'ils/elles mettent dans leur blog.

Dans la blogosphère comme dans tout microcosme [ énorme à notre échelle, certes, mais bon], il y a des stars, des inconnus, des étoiles filantes, des dinosaures, des passionnés, des incontournables, des spécialistes, des généralistes, des mastodontes, des fourmis, des pros, des amateurs, des rassembleurs, des anarchistes, des pépères, des grands classiques ... et c'est BON. Il faut de tout pour que ça pétille, que ça frétille, que ça évolue, que ça bouge, que ça continue à nous faire rire, sourire, pleurer, apprendre, découvrir, partager. 

En plus, j'aime toutes les initiatives de rencontrer IRL des blogueurs, de découvrir de nouveaux blogs, et de prendre le temps de saluer et récompenser le travail et la passion des blogueurs. ça mange pas d'pain comme dirait l'autre, et c'est que du bon. 

C'est pourquoi je porte donc à votre attention, ce nouvel évènement, Les Golden Blog Awards : La première cérémonie des blogs français, qui aura lieu le 17 novembre 2010 à Paris. Trop d'la balle. 

J'ai déjà voté pour plein de blogs que j'aimais, et surtout, je vous invite à aller voter, à inscrire votre blog [plus on est de fous], et / ou à prendre vos billets (gratuits) pour la Cérémonie qui aura lieu à l'Hôtel de ville. 

Bon évidemment, je me suis inscrite, et même si je sais très bien que je n'ai aucune chance de gagner quoi que ce soit, j'aimerais au moins avoir un ou deux votes, histoire de dire que depuis 4 ans [et 12 jours] que je blogue, je peux trouver au moins 1 personne pour aller faire 1 clic ici sur la main bleue ... allez, juste 1 ;)

 

 

 

 

7 films à voir, ou pas

Vous allez voir, je m'améliore sur les critiques de films, ils sont tous post-1999. Un exploit.

 

 

Robin des bois : 

Le soulagement : exit les collants verts moulants.

L'hormone dominante : version boosté à la testostérone de Russell Crowe.

Le j'aime : Ce n'est pas la nième version du film, c'est ce qui se passe avant. 

 

Piranha 3D : 

Tourné par : un mec

Aidé par : des mecs

A l'attention d'un public : de mecs

Verdict : si t'es un mec, tu enjoies.

 

Le livre d'Eli :

Comment dire : post apocalyptique.

Pourquoi : pour Denzel Washington

Le plus: même pas pleuré. 

La mauvaise nouvelle : je n'ai toujours pas vu Inception (je sais aucun rapport).

 

Salt : 

De mémoire : bof. 

A là : jeux vidéos.

Angelina : pareille à elle même. Est entrée dans la catégorie des filles qui ne semblent jamais vieillir.

 

Marmaduke : 

On me souffle dans l'oreillette : ça ne se fait pas de parler de ça.

Je réponds : oui mais j'ai 5 enfants. 

Verdict : ils ont aimé. 

 

Expendables : 

Bah : Je suis une femme des années 80s. 

 

The killer inside me : 

Honnêtement : pas mal du tout, se laisse voir

C'est vrai : on voit l'Alba nue

 

Toutes les mamans et les filles de mon âge

Toutes les mamans et les filles de mon âge
se demandent ce que c'est qu'être seule
Toutes les mamans et les filles de mon âge
savent bien ce que c'est qu'être lasse

Et les enfants dans les bras et les cris dans les oreilles
On s'en va au travail sans fond d'teint sur l'visage
oui mais nous, on assure des horaires de torture
oui mais nous, en 24 h,  on vit plusieurs vies

Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils
sans minute de répit

Mais avec plein de murmures de "Maman"
à mes oreilles

Toutes les mamans et les filles de mon âge
font tout l'temps des projets d'avenir
Toutes les mamans et les filles de mon âge
savent très bien ce qu'inquiétude veut dire

et les yeux en alerte et les mains dans la vaisselle
elles surveillent les devoirs sans faire brûler l'diner

oui mais nous, on calcule chaque minute, prise pour nous
oui mais nous, on s'en fout, car sinon on en pleure

Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils
pleins de bruits et de rires! quand donc pour nous la grasse mat de folie?

Comme les mamans et les filles de mon âge connaîtrais-je
bientôt ce qu'est la paresse?
comme les mamans et les filles de mon âge je me
demande quand viendra le jour
où les yeux dans le vide et les mains inactives
j'aurai le cœur heureux sans peur du linge qui sèche
le jour où je n'aurai plus du tout de vaisselle

le jour où nous aussi sortirons bien coiffées ..... ;)

   

Lettre à la FNAIR

C'était un soir d'été, qu'émue, j'avais écrit cette note sur le don d'organe. Un ami blogueur, Triton, à son tour touché, m'avait demandé de la re-publier sur son forum. Et c'est sans doute comme ça, [ou pas], qu'un jour, Romain de la Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux m'a contactée. Ma note a ainsi été publiée dans la toute dernière revue Fnair (n°123), dans la section Témoignages, avec une très jolie mise en page. 

 

Alors à mon tour, je souhaitais remercier Triton, et Romain de la Fnair, mais aussi toutes les personnes qui, chacune leur façon, aident ceux qui sont malades, et leur famille.

Comme pour toutes les personnes qui travaillent dans des associations d'aide aux malades, aider, donner, partager, soigner, assister est leur travail quotidien, l'engagement d'une vie souvent. Et sans relâche chacun s'y attelle dans son domaine: "La Fnair se bat pour améliorer les soins et la vie de tous les jours des personnes atteintes d'insuffisance rénale, mais aussi pour tenter de diminuer, grace à des actions visant à promouvoir la prévention et la recherche sur les maladies rénales, le nombre des personnes astreintes aux lourds traitements de l'insuffisance rénale terminale."

Merci également à vous, mes lecteurs, et particulièrement ici à tous ceux qui sont venus par la Fnair.

J'en profite pour vous dire que cette semaine, jusqu'à dimanche, c'est la Semaine du Rein, pendant laquelle la Fnair organise de nombreux dépistages. Pour en savoir plus, et télécharger le dossier de presse, c'est ici. 

129

129 grammes de beurre dans la recette ?

129 petits pois dans une boîte ?

129 applis dans mon iPhone ?

129 euro sur la facture ?

129 rimes à retenir ?

129 photos à downloader ?

129 kilos sur la balance ?

129 enfants au centre de loisirs ?

129 cartes dans le jeu ?

129 réponses dans Google ?

129 PV à payer ?

129 notes dans le blog ?

129 produits dans le caddie ?

129 timbres dans la collection ?

129 kilomètres heure ?

129 cigarettes dans la cartouche ?

129 chansons dans la playlist ?

129 feuilles de papier dans la rame ?

129 poux à trouver ?

129 livres à lire ?

129 mails à ouvrir ?

 

Et non. 

 

 

129 millions à Euromillions demain. 

J'ai joué. 

Tout se sait sur le web

J'adore la dernière couverture de Télérama:

via aurelio8.typepad.com

Blogué par mon ami Aurélio, j'aime beaucoup la photo aussi...

Le cancer du sein, mobilisez-vous

Oui je sais, ça devient un thème récurrent sur ce blog, mais que voulez vous, quand on se sent concernée, on se mobilise... 

Concernée justement, je l'étais particulièrement aujourd'hui, car c'était le jour de ma mammographie de contrôle annuel. Et en rentrant, que vois je sur Facebook, étrange coïncidence, l'appli qui circule : Le cancer du sein, mobiliser-vous... 

Alors voilà, pour ma part, c'est fait, et ça continue de circuler sur mon wall.

 

Ne zappez pas votre mammo, por favor. 

Les iBabies, portrait.

Nés à partir de 2008, de parents geeks, ces iBabies ont masterisé la flèche de dévérouillage de l'iPhone à 12 mois , avant même de mastériser l'usage de la fourchette.

 

A 13 mois, ils savaient prononcer aïefone, avant Papa.

A 14 mois, le terme générique pour téléphone devenait effectivement aïefone.

A 15 mois, ils avaient cassé leur première coque iPhone car tu n'avais pas encore pris ta coque multirisque caoutchouc ultrarebondissante. Rip & Replace.

A 16 mois, ils faisaient défiler les pages d'applis iPhone avec leur index droit, mieux que Mamy et Papy. Of course.

A 17 mois, ils te remplaçaient tes fonds d'écran iPhone dans le menu des réglages, intentionnellement.

A 18 mois, ils jonglaient entre l' appli de l'Hippo à qui tu dis des bêtises qu'il répète, et celle du chat à qui tu files des claques ou des verres de lait jusqu'à l'écoeurement. Et éclataient de rire. 

A 19 mois, ils savaient lancer Shakira à partir de l'icone orange de tes musiques préférées. Et ils dansaient.

A 20 mois, ils avaient compris comment ouvrir (et fermer) les sous dossiers d'applis grâce à la dernière mise à jour avant que tu ne leur expliques.

A 21 mois, lors de l'apparition de iPad dans ton foyer, ils savaient distinctement réclamer l'aïepade ou l'aïephone, selon leurs envies.  Ce qu'ils le faisaient dès que tu rentrais du boulot avant même que tu aies pu enlever ta veste.

A 22 mois, ils lançaient Shrek sur l'aïepad et conduisaient la voiture au travers du dédale pavé. Et ils disaient "é gagnéééé".

A 23 mois, ils reconnaissent désormais toutes les lettres de l'alphabet grâce à Lola dans son train.  Et ils assurent grave leur iLphabet, vraiment.

Aujourd'hui, sûrement que ton iBaby aussi fête ses 23 iMois, alors prépare toi:  il va lever ses iYeux iNnocents de l'iPad qui vient de s'iEteindre, sa iBatterie vide, sous ses iDoigts agiles, puis se iPlacer sous l'iPrise de iCourant contre le iMur, iPointer l'iPad vers l'iPrise, et te dire : "ça marche plus maman" avec ses iYeux de iCocker.